Moderator: Adriana
NB:Dans cette citation,le mot "grecs" signifie en fait "qui sont de confession orthodoxes" (CERMENIKASI)Quels qu'ils soient, les Albanais musulmans, grecs ou catholiques (les mirdites), savent se reconnaître et faire corps dans l'intérêt commun.
SOURCE:Galerie historique des peuplesAlbanais, habitants de l'Albanie, contrée qui comprend la plus grande partie de l'ancienne Épire, au nord-ouest de la Grèce, sur la mer Adriatique. Villes : Janina, Scutari.
Source:Extraits des chroniqueurs français du moyen âge:Villehardouin.... de L.Petit de Julleville 1893Les Estradiots, ou éclaireurs, étaient pour la plupart des
Albanais, mercenaires de Venise.
SOURCE:L'Athenaeum français 1854On le voit, ils ne sont, ils ne peuvent être que les descendants des Illyriens, des Epirotes : nous n'en voulons d'autres preuves que la localité où ils habitent, leur antique langage, exposé à l'action des temps, labouré par les vents comme les rochers de leur patrie; les institutions de leurs familles, de leurs tribus; ajoutons-y encore leurs superstitions locales et nationales; et enfin ces mœurs frustes et curieuses, dont l'analogie ne se rencontre qu'aux plus anciens jours de la vieille Grèce d'avant les Hellènes, de la vieille Italie d'avant les Romains.
Source:Athenaeum français 1854Si nous allons plus loin encore, nous serons forcés de les(=Albanais) rattacher ethniquement à la race des Macédoniens leurs voisins, avant que ces derniers se fussent de plus en plus hellénisés. On sait que les Macédoniens sont des Briges, que leurs parents sont les Briges de l'Asie, autrement dit les Phrygiens, Midas, le roi de la fable, le roi de l'âge d'or, se retrouvant à la fois en Phrygie et dans la Macédoine.
SOURCE:Les Contes Ou Les Nouvelles Receations et Joyeux Devisallans & venant ] Jeu de mots sur Alan , sorte de gros dogue qu'on tire aujourd'hui d'Angleterre, & qu'on tiroit autrefois d'Epire , pays depuis nommé Albanie et Alanie : en sorce que Alan a eté dit pour Alban , synonyme moderne d'Epirote
Source:Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire RomainLa cavalerie albanaise acquit bientôt de la renommée en Italie sous le nom de Stradiots
Ainsi les Albanais eux-mêmes sont entraînés dans un mouvement général de progrès et quand ils seront entrés en relations suivies avec les autres peuples,on peut espérer à bon droit qu'ils joueront un rôle important,car ils se distinguent,en général,par la finesse de l'esprit,la clarté de la pensée et la force du carctère.
ELYSEE RECLUS
Source:Grand Dictionnaire de Géographie universelle ancienne et moderne 1839Cette race laborieuse, sobre, économe, porte au plus haut degré l'amour du pays, et n'oublie jamais ses montagnes, où là seulement elle se marie, vit et veut mourir.
Source de ce qu'a écrit A.RETZIUS:Retzius, I. c. Bibliothèque universelle, 20 fév. 1860, u° 26, p. 131. Revue suisse et étrangère.A. Retzius regarde les habitants de l'Albanie comme des Pélasges brachycéphales
SOURCE:Revue des deux Mondes 1866Les Albanais sont pour M. de Hahn les descendants des célèbres Pélasges. Les Pélasges auraient peuplé aux époques primitives l'Épire, la Macédoine, l'Illyrie, la Grèce (Hellade et Péloponèse) et des territoires italiens considérables. En Grèce, les Pélasges auraient adopté la langue des Hellènes, lorsque l'élément hellénique vint se superposer à l'élément pélasgique, tandis que l'idiome aborigène aurait duré jusqu'à l'invasion bulgare en Macédoine et jusqu'à l'invasion serbe en Illyrie.
SOURCE:La Renaissance (Paris 1913)Il n'est peut-être pas inutile de mentionner qu'on dé-
signe sous le nom d'Albanie les quatre ex-vilayels de la
Turquie d'Europe connus sous le nom de Scutari, Kos-
sovo, Monaslir et Janina. Noms que la lecture des com-
muniqués d'Orient a rendu familiers et qui sont les as-
sises d'une unité ethonologique, géographique et histori-
que. L'appellation d'Albanie est d'ailleurs purement con-
ventionnelle. Le véritable terme qui devrait servir à dési-
gner ces régions est celui qu'emploient leurs propres habi-
tants : « Shkiperia », pays de l'aigle. Les Albanais sont
les « Shkipetars » ou fils de L'Aigle. Cette dénomination
a pour avantage de caractériser très exactement la fierté,
la noblesse et aussi les traditions guerrières et coura-
geuses d'une population de montagnards infatigables qui
compte, parmi ses ancêtres, une multitude de héros dont
Skanderbeg est le plus fameux.
La nationalité albanaise est d'origine lointaine et mys-
térieuse ; elle remonte, dit-om à l'époque primitive des
Pélasges et on considère généralement les Albanais
comme les descendants directs des Illyriens qui coloni-
sèrent, les premiers, les rivages orientaux de l'Adria-
tique. On voit donc qu'il s'agit là d'une race très ancienne
et qui peut revendiquer, très justement, le droit de
n'être confondue avec aucune autre.
SOURCE LA RENAISSANCE (Paris 1913) M.WHITNEY WARRENIl semble même que la conscience d'une souche com-
mune ait aboli, chez les Albanais, les dissensions qui
naissent, d'ordinaire, de la diversité des croyances. Ils
Professent, en effet, trois religions, la catholique, l'ortho-
doxe et la musulmane, mais, à la différence des autres
Peuples balkaniques, pour qui la religion et la nationalité
forment une seule chose, ils ne sont pas séparés par des
divergences de foi. Il est même de tradition pour les hom-
mes, dans certaines tribus catholiques, de s'unir avec les
femmes des tribus musulmanes. Coutume- qui montre à
quel point la famille albanaise forme un tout indissoluble.
Source:Dictionnaire universel du commerce,de la banque .... 1838-1841Pour peu que l'imagination y contribue, on y
aperçoit des tableaux entiers ; telle était la fameuse
agate de Pyrrhus, roi d'Albanie, sur laquelle on
prétendait voir, au rapport de Pline, Apollon
avec sa lyre, et les neuf Muses, chacune avec leurs
attributs.
Source:Dictionnaire universel du commerce,de la banque ..... 1838-1841JANIÑA ou JOANINA, Cassiope, appelée
par les Turcs Gania, par les Albanais Ja-
nina, v. de la Turquie d'Europe, située sous
39° 30' lat. sept., dans une contrée char-
mante de la Basse-Albanie, sur la rive occi-
dentale du lac de Janina , v. forte, ancienne
résidence du célèbre Ali-Pacha et capitale
du liva de Janina , dans l'eyalet de Roumili.